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Le rêve féminin en peinture

29 janvier 2018

Interprétations des rêves

 

Le rêve a toujours été considéré comme un des éléments les plus mystérieux de la vie humaine. La manière dont il se forme reste encore quelque chose d'assez particulier. Mais le plupart du temps les gens cherchent la signification de leur rêve avant de savoir d’où ils viennent, malheureusement il est impossible d'avoir une interprétation exacte et même si il y en a beaucoup, personne ne sait si elles sont réellement vraies. De nombreux psychanalystes ainsi que de nombreuses personnes lambda ont essayé d’interpréter les rêves grâce à leur propre vécu et grâce à des témoignages.

Ils ont analysé le vécu et la situation des personnes faisant un rêve spécifique pour essayer d'en tirer une certaine interprétation.

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29 janvier 2018

Le mécanisme du reve étudié d'un point de vue psychanalytique :

Le rêve est la voie royale d’accès à l’inconscient (Freud).

 

La caractéristique commune à tous les rêves est qu’ils se produisent pendant le sommeil. Ils sont donc issus de la vie psychique liée au sommeil. La caractéristique biologique du sommeil est le repos et la caractéristique psychique est un retrait de l’intérêt pour le monde extérieur. Le sommeil du point de vue somatique est une reviviscence du séjour dans le corps maternel dont il réalise certaines conditions : position de repos, chaleur et mise à l’écart de l’excitation, bien des hommes reprennent même dans le sommeil la position du fœtus. Le sommeil serait donc comme un retour à la vie intra-utérine d’où la position favorite adoptée par de nombreux dormeur « du fœtus ». Ici nous pouvons faire le parallèle avec le fait que le fœtus passe la majeure partie de son temps de sommeil en sommeil paradoxal.

Mais pourquoi l’activité psychique ne s’éteint elle pas comme l’activité physique lors du sommeil ? Parce que l’inconscient qui, comme nous le savons ne connaît pas le temps, ne connaît pas non plus pour une partie de lui, le sommeil. Pour Freud, des excitations continuent d’agir depuis l’inconscient et le rôle du rêve est de parer à ces excitations en préservant le sommeil. Le rêve serait donc tout d’abord le gardien du sommeil.Pour Jung ce serait de libérer dans le rêve les excitations ou frustrations de la journée, entre autres pour libérer (décharger) les tensions. Les dernières découvertes en neurosciences semblent aller vers cette explication. En effet durant la nuit le cerveau procédait à un véritable nettoyage. Pendant la nuit, tous les déchets accumulés dans la journée sont évacués vers les reins via la circulation sanguine. Et bien en quelque sorte, le rêve ferait un peu la même chose, il nettoierait notre psychisme en évacuant tous les éléments « négatifs », frustration, désirs non réalisés, peurs, en les vivant au travers du rêve.

29 janvier 2018

psychanalyse

Neurologie et Psychanalyse des rêves

 

Définitions :    

 

-Neurologie: La neurologie est la spécialité consacrée à l'étude de l'anatomie et au fonctionnement du système nerveux central ou périphérique et au traitement des maladies qui peuvent le toucher.

 

-Psychanalyse: C'est une méthode d’investigation psychologique visant à élucider la signification inconsciente des conduites. En clair, la psychanalyse nous permet de mieux nous connaître grâce à l’introspection et à l'exploration de l’inconscient.

Fondée par Sigmund Freud (médecin autrichien, fondateur de la psychanalyse) à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, la psychanalyse prend en compte les souvenirs, les rêves, les associations d’idées et d’images pour comprendre et dénouer nos conflits intérieurs.

 

-Le rêve: Les rêves sont des images, des sons, des phénomènes psychiques que le cerveau produit durant le sommeil. Ils interviennent en majorité pendant le sommeil paradoxal, le cinquième stade d’un cycle de sommeil. Le sommeil paradoxal se caractérise par une activité cérébrale intense, proche de celle produite lors de l’état de veille. Les rêves se produisent aussi durant le sommeil lent, mais on se souvient des rêves qui arrivent pendant le sommeil paradoxal, surtout si l’on se réveille au cours de cette phase. Ils reviennent donc plusieurs fois dans la nuit. Ils se forment à partir des traces mnésiques (Le nom de trace mnésique  est apparu au début du XXème siècle dans le domaine de la psychologie afin de désigner ce qui est conservé par la mémoire,  tissu nerveux) présentes dans le cerveau, formées par les événements vécus au cours de l’éveil, mais aussi par d’autres choses : ce sont les messagers de notre inconscient. Ce sont ces éléments formateurs des rêves que l’on tente d’étudier pour les comprendre.

 

-Sommeil paradoxal ? Nous dormons en moyenne 7 à 8 heures par nuit, ce qui représente environ un tiers de notre temps. Le sommeil se compose de plusieurs cycles qui se répètent plusieurs fois au cours d’une même nuit. Ces cycles se découpent en plusieurs phases de sommeil, dont le sommeil paradoxal, à l’importance capitale. Le sommeil paradoxal est le cinquième stade d’un cycle de sommeil, il fait suite au sommeil lent. On y observe des mouvements oculaires rapides dus aux ondes cérébrales et une absence d’activité musculaire. La respiration et le rythme cardiaque deviennent irréguliers. C’est le moment où interviennent les rêves dont on se souvient grâce à l’activation de l’hippocampe, responsable de la formation des souvenirs. On ne se souvient cependant pas toujours de ses rêves, cela ne veut pas dire qu’on n’a pas rêvé. L’activité électrique du cerveau durant cette phase ressemble à celle de l’éveil.

 

Le cycle du sommeil est divisé en quatre stades différents :

  • l’endormissement

  • le sommeil lent léger

  • le sommeil lent profond

  • le sommeil paradoxal qui termine le cycle

Plusieurs cycles (3 à 5), d’environ 90 minutes vont ainsi se succéder durant la nuit.
Au sein d’un cycle, la durée de chaque stade varie en fonction du moment de la nuit.

En début de nuit, on trouvera une majorité de stade lent profond et en fin de nuit, une majorité de stade paradoxal.

24 janvier 2018

Pourquoi les femmes sont plus représentées nues que les hommes?

Tout d'abord, il faut savoir la symbolique de la nudité dans les rêves. Etre nu dans un rêve symbolise la vérité, la simplicité mais aussi et surtout la vulnérabilité.

Depuis quand?

Au paléolithique, les premiers "artistes" des cavernes façonnaient des femmes nues. Par exemple, Vénus - Willendorf.

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Pendant l'antiquité, les hommes étaient beaucoup représentés nus. Exemple : Praxitèle

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Au Moyen-Âge, le nu était un péché, voir de la nudité hors relation conjugale était un péché, donc les oeuvres "autorisées" ne comportait pas de sexe, excepté pour représenter Adam et Eve (souvent représentés avec une feuille de vigne)

Pendant la renaissance, les artistes s'appuyaient sur des recherches anatomiques comme par exemple L'homme de vitruve

papier-peint-geant-l-homme-de-vitruveC'est la réappropriation du corps, delesté du péché.

 

La grande question est : POURQUOI la nudité et, qui plus-est, la nudité Féminine?

Pour plusieurs raisons. Pour apprendre l'anatomie, pour la beauté des courbes. La femme déclenche la passion, le désir, la sensualité.

 

Qu'est-ce que la sensualité? C'est l'aptitude à goûter les plaisirs des sens, à être réceptif aux sensations physiques et en particulier sexuel.

 

Qu'est-ce que l'érotisme? C'est l'ensemble des phénomènes qui éveillent le désir sexuel et qui exprime ou suscite cette affection des sens (art, culture, films, ....)

22 janvier 2018

Le sommeil - COURBET

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Le sommeil, où: Les deux amies-Courbet.
Gustave Courbet(1819-1877) est un peintre, illustrateur et sculpteur francais appartenant au courant réaliste.
Il réalise cette oeuvre en 1866 pour le grand diplomate et émissaire turc, Khalil Bey. Celui-ci lui a également commandé une autre oeuvre très connue: L'origine du monde. Ces deux tableaux n'ont pas eu à subir la sensure étant donné qu'ils étaient directement destinés à une collection privée.
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Ce tableau hérotique représentant deux femmes enlacées amoureusement mêle douceur et dûretée. En effet, nous sommes face à deux sortes de femmes. La première, brune a une silhouette musclée et une attitude protectrice envers la seconde femmes, féminine et douce représentée par Joanna Hiffernan. Cette américaine à la longue chevelure rousse et à la peau claire était aux yeux du peintre un model parfait. Elle semble ici s'accrocher à son amie pour garder ce contact qu'elles ont. Bien que la première ait cette attitude protectrice, il n'y a aucune domination entre les deux et elles s'abandonnent à leur désir. L'aspect contemporain de la scène fait écho à L'Olympia de Manet, objet de tous les scandale au salon de 1865.

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La verrerie et les étoffes suggèrent un confort et un luxe qui peuvent laisser penser que la scêne se passe dans une maison close. Le fond avec des draps sombres représente le néant, l'imaginaire, et fait donc référence au rêve. Le vase émaillé symbolise la sexualité féminine et les fleurs disposées en forme d'utérus signifient l'abandon sexuel des deux femmes endormies.
Les bijoux sur le lit véhiculent une sorte d'hérotisme venant des deux femmes. Nous pouvons alors imaginer la précipitation qu'elles ont eu à se jeter dans les bras l'une de l'autre, et la carafe et le verre de vin vide expriment une consommation évidente d'alcool. Elles dépassent donc les conventions sociales par leur amour lesbien, et par l'alcool. Cette oeuvre témoigne aussi d'un certain voyeurisme venant du spéctateur et du peintre, qui en observant le tableau est contraint à entrer dans l'intimité des deux individus après leurs ébats amoureux.

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22 janvier 2018

Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil - DALI

Rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil - Dali

 Le tableau " rêve causé par le vol d'une abeille autour d'une pomme-grenade une seconde avant l'éveil" par Salvador Dali en 1944. C'est une huile sur toile de dimensions 51 sur 41. Il est exposé au musée Thysson-Bornemisza, Madrid.Il représente le rêve de Gala, sa muse et sa femme.

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Dali a eu l'idée en effet d'illustrer ce rêve en peinture, donc Gala se porte sur le tableau nue en apesanteur au dessus d'un block de pierre en dormant qui est une référence au rêveur / dormeur sur un nuage. Cette femme représente la féminité, la sensualité par sa nudité et la vulnérabilité car elle apparaît nue et endormie donc fragile autour de la violence qui se jette sur elle. Sur cette oeuvre elle inspire la seule chose de calme par son sommeil comparé au deuxième plan où l'on voit la pomme-grenade qui représente la réssurection du Christ qui a grossit et éclatée et d'où surgit un poisson de la race: Rascasse qui a la symbolique chrétienne suivante: Le passage du Saint Matthieu dans l'épisode de Jonas qui a passé trois jours et trois nuits dans le poisson, dans le sein de la Terre.

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Dans cette oeuvre un tigre rugissant qui sort de la bouche du poisson et de la gueule du tigre bondit à son tour un autre tigre menaçant, l'inspiration des tigres vient d'une affiche de cirque américan dans les années 1930,

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et ceux-ci ont leur pelage jaune et noir qui rappel l'abeille au premier plan qui est aussi indiqué dans le titre.

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Le dard de l'abeille est rappellée par la baillonette du fusil qui est pointée de très près sur le bras de la femme.

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L'abeille fait aussi penser l'éveil de Gala par son bourdonnement comme le titre l'indique ou par une piqûre. La menace de la piqûre qui dans la réalité qui semble minime est ici amplifiée par toute violence citée.

Et au dernier plan, il y a "l'éléphant-girafe", nom spécial donné par Dali a sa propre création dans les années 1940 et il commença a l'inclure dans ses tableaux. Cet éléphant avec des pattes d'insectes à plusieurs rotules, tient sur son dos un obélisque qui est signe de puissance et de domination, cet éléphant est l'inspiration de la sculpture de l'éléphant à l'obélisque qui se trouve place Santa  Maria sopra Minerva à Rome, oeuvre de Bernini.

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Un éléphant est censé être lourd et voyant dans la vraie vie et pourtant sur cette oeuvre il se confond avec le ciel. Un paradoxe qui nous rapproche du rêve et des théories de Dali et renforce l'idée d'onirisme car Dali suivant les théories de Freud voulut représenter sur cette toile les stimuli extérieurs qui viennent s'intégrer dans les rêves.

Et pour finir le paysage paraît similaire à un paysage familier a Gala qui est le Port Lligat, le petit port catalan où Gala et Dali vivaient, à l'aubecar la lune présente le fait remarquer.

 

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22 janvier 2018

Le cauchemar - FÜSSLI

 

Le Cauchemar - FÜSSLI.
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Cette peinture a été réalisé au XVIIIe, dans le siècle des philosophes des Lumières. Parallèlement à la Lumière, un courant s’opposa : l’Obscurantisme. Les thèmes sont donc souvent ésotériques, parfois démoniaques.
Le Cauchemar -
Johann Heinrich Füssli (1741-1825), peintre et écrivain d’art britannique d’origine suisse.
 
Füssli essaye de se rapprocher de la tradition Odalistique du courant de son époque. L’un des détails qui frappe le plus dans Le Cauchemar, est le fort contraste entre la noirceur du fond du tableau et l’extrême blancheur du personnage féminin. Allongée sur un lit, le titre du tableau suggère que cette femme dort. Or, la position est loin d’être la plus adéquate pour somnoler : elle paraît plus écroulée qu’allongée, la tête pendante sur un bord du matelas, la jeune femme paraît évanouie et en proie à ses cauchemars. La nuque offerte, les bras nus car elle est vêtue d’une tenue légère, qui semble très fine, peut-être en soi, et les yeux fermés, elle se voit donnée aux monstres effrayants qui l’entourent.
Pour ces raisons, certains ont vu dans ce tableau une métaphore du viol d’une beauté Profanée.
Mais alors, qu’est-ce que l’odalisque? C’est une femme blanche, habillée simplement et dont les attributs s’offrent au public, et dont ils sont fièrement exhibés.
Elle garde habituellement les yeux ouverts. Certaines regardent même les spectateurs l’admirant. Dans le personnage féminin de Füssli nous ne retrouvons pas cette tradition. Chaque courbe est modelée, mettant en évidence les formes de la femme mais sans jouer de l’outrance.
L’espace de privacité est suggéré subtilement au spectateur : on perçoit un lit, le bois de ses pieds et le matelas blanc ; la table de chevet dispose de plusieurs flacons. Ces détails nous suffisent à identifier le lieu dans lequel se situe l’action. La pénombre, quant à elle, indique qu’il fait nuit, ce que nous laissait déjà imaginer le titre du tableau.
Si la femme est clairement reconnaissable, deux autres personnages le sont moins et demandent de nous arrêter sur eux afin de comprendre leur fonction. Le premier est la tête de cheval qui se glisse derrière les rideaux, au dernier plan.

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Sa présence est totalement incongrue et sans logique apparente. Ses yeux sont globuleux et vitreux, ses narines ouvertes laissent imaginer qu’il inspire profondément, ses oreilles dressées montrent qu’il est attentif, et sa crinière est semblable à une flamme qui s’envole. Sa position est celle du voyeur.
Il ne faut pas oublier que le thème du tableau est clairement donné par l’artiste : le cauchemar. Le propre des rêves et des cauchemar est l’irrationnel. D’ailleurs, certains ont considéré que ce cheval illustrait un jeu de mot de Füssli car en anglais mare signifie jument, et reprend la fin du mot nightmare qui signifie cauchemar.
L’autre personnage, celui qui attire le plus l’attention, est le démon assis sur le ventre de la femme.

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Les yeux écarquillés, il nous regarde fixement, avec une grimace démoniaque. Ressemblant presque à une gargouille, il s’agit d’un incube (en latin, ce mot signifie « couché sur ») et donc un démon qui veut abuser de sa proie. On retrouve donc ici l’image du viol, que certains voit comme une métaphore de la beauté profanée.
Ainsi, Le Cauchemar de Füssli n’est pas seulement à comprendre dans son sens de mauvais rêve mais aussi dans sa dimension horrifique, le message caché derrière tout ça.
Le caractère irrationnel et fantasmagorique est présent dans cette peinture par le cheval et l’incube.
Étant donné que peu de détails de la chambre nous sont visibles, on peut fortement imaginer que l’action donnée à voir est une intrusion, mais pas uniquement fantomatique : le démon assis, celui qui nous fait face, soutient notre regard pour nous placer dans la même position.
Tout comme lui, nous, spectateur regardons cette femme endormie, profitons de ce moment fragile qu’est le sommeil pour nous introduire dans sa chambre et admirer le spectacle.
Nous sommes donc tout autant responsable de l’horreur de la scène que l’incube.
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Le rêve féminin en peinture
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